Lumière au-delà de l’enfer’

Photos _ Stéphane Bourgeois

Alan Lake plonge au cœur de l’expérience humaine avec sa nouvelle création, une échappée poignante dans le mythe d’Orphée, qui témoigne du pouvoir rédempteur de l’art. 

Le mythe d’Orphée a inspiré de nombreux·ses artistes depuis l’Antiquité — sculpteur·rice·s, peintres, poètes, musicien·ne·s et cinéastes. Le chorégraphe Alan Lake leur emboîte le pas dans un de ces récits symbolistes dont il a le secret. Entrelaçant subtilement le mythe et la modernité, cette danse d’ombre et de lumière explore les méandres du doute, de la perte, et surtout de la vie. Mêlant mélodies, mouvement, émotions et vulnérabilité dans des images saisissantes, Lake crée une atmosphère surnaturelle, oscillant entre rêve et réalité. L’œuvre résonne comme une métaphore puissante, réaffirmant que la véritable essence de notre humanité jaillit de la confrontation à l’inconnu.

 Un récit qui reflète les complexités de l’existence moderne tout en célébrant le pouvoir transcendant de l’humanité à combler les fossés et à guérir les blessures.

Dans un monde rongé par la division, le conflit et l’isolement, l’interprétation du mythe d’Orphée par Lake sert de puissant rappel du désir humain inné d’unité et de compréhension. Faisant écho aux sentiments de nombreux artistes tout au long de l’histoire, le travail de Lake aborde des problèmes pressants en explorant les profondeurs du désir de la société pour la connexion et la compassion. Lake construit une toile envoûtante d’émotion et de vulnérabilité, illuminant le potentiel transformateur de l’amour pour transcender les frontières de la différence et de l’idéologie. Son œuvre résonne comme un témoignage de la croyance durable que l’amour a le pouvoir de nous unir tous, favorisant l’empathie, la compassion et l’acceptation dans un monde désespérément en besoin de guérison.

À une époque marquée par la polarisation et le désaccord, le travail de Lake sert de phare d’espoir, inspirant les publics à cultiver un sens plus profond de l’empathie et de la connexion les uns avec les autres. Lake nous rappelle qu’au milieu du chaos et de la tourmente du monde moderne, l’amour reste la force la plus puissante pour le changement positif et le renouveau, réaffirmant que la véritable essence de notre humanité réside dans la confrontation à l’inconnu.

Chorégraphie : Alan Lake en collaboration avec les interprètes

Interprétation : Josiane Bernier, José Flores, Jean-Benoit Labrecque, Jo
Laïny Trozzo Mounet, Danny Morissette, Odile-Amélie Peters, Esther Rousseau-Morin

Musique : Antoine Berthiaume

Lumières : à venir

Scénographie : à venir

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